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Parce que non, la Manche et l'Atlantique ne sont pas que des mers froides, avec du courant et sans visibilité !

Pourquoi je plonge et pourquoi je plonge en Bretagne ? ou pourquoi j'ai décidé de créer ce blog. Pour expliquer pourquoi je plonge en Bretagne et pourquoi il est tout aussi interessant de plonger en Bretagne que... en mer Rouge (par exemple :-p)

Quand je dis que je plonge en Bretagne, on me demande inévitablement :

Mais... y'a des trucs à voir en Bretagne ?


Ce à quoi je réponds, en général :

Rien, évidemment ! En plus, ça pèle, y'a du courant et une visi de m....


Je veux donc, avec ce blog, essayer de montrer tout ce qu'il y a à voir, malgrè tout, en Bretagne, les sites, la diversité de la faune, de la flore, etc. et - pourquoi pas ? - convaincre de l'intérêt de plonger également en Bretagne.

Quelques liens...

» Écocéan, pour tout savoir sur le requin-baleine

» Site d'information sur les cétacés

» Annuaire des blogs de plongée

» Latitude 27 ou le blog entre mer et désert d'une expatriée à Hurghada

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Classement de sites Webtoweb, concours gratuit
17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 21:46

En attendant mes premières plongées bretonnes de la saison 2008 (encore un peu de patience :( et après une longue série d'articles sur les poissons de mer Rouge, je vais maintenant consacrer un peu de temps aux autres animaux que j'ai pu croiser, à commencer par les coraux (forcément :)

Je vais précisément commencer avec un corail pour le moins... surprenant : une méandrine, un autre cnidaire madrépore, de la famille des Faviidae, du genre Platygyra pour être précis.

 

Une Méandrine ou corail cerveau
Une Méandrine ou corail cerveau

 

Un nom plus usuel de ce corail est le corail cerveau. On ne se demande pas pourquoi ?
En effet, comme l'illustre assez bien la photo, les parois calcaires des méandrines dessinent des espèces de zigzags qui évoquent les hémisphères d'un cerveau.

Ce qui est assez impressionant avec ce corail, c'est sa taille qui, comme ici, peut atteindre le mètre.
Du coup, dans une mer claire, sur fond de sable blanc, on l'aperçoit de loin.
Et plus on s'approche, plus on devine - puis découvre - ces ressemblances avec l'anatomie cérébrale. Ce qui la première fait un effet plutôt bœuf :)

L'avantage, en plus, avec une bestiole de cette taille, c'est qu'on a largement de quoi s'approcher, observer,tpurner autours... Bref, un bon et beau sujet de plongée.

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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 13:10

Pour bien débuter cette nouvelle année, je souhaite tout d'abord remercier les lecteurs, réguliers et irréguliers, qui, de près ou de loin, suivent depuis 1 an mes pérégrinations sous-marines. Remerciement également à ceux, que j'espère toujours plus nombreux, qui continueront à me lire.
Bonne année donc ; Que celle-ci soit pleine de bonnes choses et notamment de plongées toutes plus merveilleuses les unes que les autres.

Histoire de se « remonter le moral » (si nécessaire) par ces tristes temps, gris et froids, j'ai décidé de consacrer mon premier article 2008 à des photos d'eau bleue et claire (et que l'on devine donc chaude), de poissons (nombreux et peu farouches), le tout baigné d'un grand et beau soleil... Souvenirs récents de la mer Rouge.

 

Poissons demoiselles en mer Rouge, Égypte
Un banc de poissons demoiselles en mer Rouge

 

Poissons demoiselles en mer Rouge, Égypte
Toujours et encore (plus) de poissons demoiselles

 

Quelques mots sur ces poissons amicaux qui nous accueillaient (attendaient ?) dès la mise à l'eau.
Il s'agit d'une espèce de poissons demoiselles (de la famille des Pomacentridae). Les Pomacentridae étant une famille de poissons exclusivement marins qui comprend les poissons demoiselles et les poissons-clowns.

 

Poissons demoiselles en mer Rouge, Égypte
Les mêmes poissons demoiselles... d'un peu plus près

 

Les poissons demoiselles sont des poissons de récifs coralliens qui doivent leur nom à leur petite taille, à leurs couleurs voyantes et à leurs formes arrondies.

 

Poissons demoiselles en mer Rouge, Égypte
Un poisson demoiselle... en gros plan !

 

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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 14:03

Il est passé par là (et même très très près)... le poisson-perroquet.
Juste le temps d'un sourire à l'objectif.

 

Poisson-perroquet en mer Rouge
Un poisson-perroquet en mer Rouge... qui passe

 

Et il repassera par là...
Mais j'ai quand même réussi à l'immortaliser.

 

Poisson-perroquet en mer Rouge
Un poisson-perroquet (le même ? :)... qui repasse

 

Dans notre cheminement le long des multiples branches de la classification des animaux marins et, particulièrement depuis quelques temps, des poissons, nous nous arrêtons donc ce soir sur le poisson-perroquet.

Les poissons-perroquets appartiennent à la famille des scaridae. On le trouve dans toutes les mers tropicales et sub-tropicales.
Proches, de par leur forme, des labridae - comme les vieilles bretonnes (on est d'accord que je parle ici des poissons pas des mamies tipiak) ou les coquettes, ils s'en différencient par leurs dents.
Celles-ci, puissantes et imposantes, leur servent à brouter le corail (et accessoirement leur ont donné leur nom).

Plus exactement, notre ami est herbivore. Il se régale particulièrement des zooxanthelles ; les algues qui vivent en symbiose avec les coraux.
Pour satisfaire à ses envies, il s'est équipé de grosses dents en forme de bec de perroquet pour couper le corail puis le broyer afin d'en extraire les algues.
Les débris, indigestes pour le poisson, sont expulsés sous forme de poudre blanche (poudre de corail) que l'on retrouve... sur les plages de sable blanc !

Les poissons-perroquets, avec les balistes, sont donc les principaux bâtisseurs de ces plages qui font tant rêver.
Merci à eux :)

Comme autre particularité, mais je n'ai pas pu le constater encore, certains poissons-perroquets dorment en s'entourant d'une bulle de mucus.
Ils évitent la propagation de leurs odeurs et se protègent ainsi des prédateurs nocturnes (le poisson-perroquet étant diurne).

Sexuellement parlant, on entre ici dans la 4e dimension du 3e sexe !?!
En effet, comme dans à peu près toutes les espèces, il y a des poissons-perroquets femelles, des poissons-perroquets mâles et... des poissons-perroquets mâles secondaires ! Des mâles plus grands, polygames et qui défendent un territoire entouré de leur harem.
Ce que je n'ai pas encore élucidé, c'est : « à quoi sert le mâle primaire ? » Est-ce qu'il participe à la reproduction ? Est-ce qu'il est là pour décorer ? J'enquête... :)

Pour en terminer sur le sujet, parce que cela ne s'arrête pas là, le poisson-perroquet est d'abord femelle puis il se transforme en mâle (primaire ou secondaire).
On appelle cela Hermaphrodite protogyne. Et c'est loin d'être rare parmi les poissons.

 

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 22:43

Histoire d'une rencontre inattendue en mer Rouge ; Une rencontre pas exceptionnellement spectaculaire, surtout à côté des poissons-clowns, des poissons-papillons et autres poissons-anges, mais une rencontre néanmoins inattendue et plutôt sympatique.

Lors de notre 2e jour de plongée, nous nous baladions entre les récifs coralliens, légèrement au dessu du fond sablonneux, tout à la contemplation des trésors qui se trouvaient sous nos yeux.

Puis, soudain, notre encadrant s'arrête, me fait signe d'en faire de même et me montre de la main, ça...

 

Plotosus lineatus, poisson-chat corallien
Plotosus lineatus, le seul poisson-chat des récifs coralliens

 

Ça était une masse masse sombre, compacte, en mouvement frénétique permanent.
Ça était un banc de Plotosus lineatus, de la famille des Plotosidae, de l'ordre des Siluriformes, c'est-à-dire des poissons-chats !

Éh oui, des poissons-chats en mer Rouge.
Sans m'être réellement posé la question, j'imaginais (comme beaucoup je pense) les poissons-chats peuplant, en bon poisson d'eau douce, nos lacs et rivières.
C'est en très grande partie vrai ; Les poissons-chats représentent une très grosse partie des poissons d'eau douce. Mais on les trouve également dans les eaux salées.
La preuve.

 

Poissons-chats en mer Rouge
Des poissons-chats en mer Rouge

 

Notre Plotosus lineatus serait le seul poisson-chat corallien.
On le reconnait à son corps se terminant en pointe ; Pointe sur laquelle se terminent, en se confondant, les nageoires annales, caudales et dorsales.
On le reconnait aussi à ses rayures sombres et blanches, ainsi que, bien évidemment, à ses - théoriquement 8 - moustaches (mais j'ai pas compté :)

Le Plotosus peut atteindre 30 cm.
Comme ce n'est pas vraiment le cas de ceux photographiés ici, j'imagine qu'il s'agit de juvéniles. D'autant que les juvéniles se déplacent en banc assez nombreux - plus nombreux que les adultes - en ratissant le sable à la recherche de nourriture. Un peu comme sur ces photos, ça tombe bien !

Dernière chose, ils ont des épines dorsales et pectorales venimeuses. Ça change :)

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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 22:58

Ce soir, après les « sympathiques » (mais tellement gracieuses) rascasses volantes, un classique des mers tropicales, peut-être l'un des plus beaux poissons au monde (de ceux que je connais en tout cas) : le poisson-ange-empereur.

 

L'empereur des mers
L'empereur des mers

 

Outre la mer Rouge, cet ange des mers se trouve également dans les océans Indien et Pacifique.
Il appartient à une autre grande famille de poissons tropicaux, après les poissons-papillons : la famille des poissons-anges ou, en latin savant, des Pomacanthidae.
Ceux-ci ont une forme caractéristique de disque ovale, adaptée à leurs déplacements entre les coraux des récifs et leur façon de se nourrir.
Ils ont également des nageoires dorsales et anales, également caractéristiques, très développées, avec des extensions à l'arrière.

Qu'est-ce qui fait l'intérêt de ce poisson ?
Sa taille d'abord. Avec une 40e de cm, cela en fait une belle bête. Peut-être un des plus gros poissons colorés de récif corallien. À côté, les poissons-clowns peuvent aller se rhabiller :)
Sa couleur ensuite. Ses rayures horizontales jaunes et bleues sur tout le long du corps, son masque bleu foncé surligné d'un liseré bleu clair, son museau blanc... participent de sa grande élégance, de sa très grande beauté.
Particularité : les juvéniles sont complètement différents. Ils ont des lignes non pas horizontales mais concentriques, non pas bleues et jaunes mais blanches et bleues (mais là, j'ai pas de photo :)

Comme de nombreux autres poissons des récifs coralliens, les Chétodons par exemple, ou encore les poissons-clowns, l'empereur est sédentaire et peu craintif.
On peut donc l'approcher d'assez près et l'observer assez facilement.

Enfin bref, l'empereur justifie à lui seul, si toutefois il en fallait une (de justification), tout l'intérêt des plongées tropicales.
Un vrai bonheur, un de plus.

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 18:35

Les poissons sont nos amis (peut-être même un peu trop, malheureusement pour eux).
Qui, en effet, n'a pas craqué devant un poisson-clown ? Qui n'a pas admiré, d'un air béat, les couleurs flamboyantes des poissons-papillons ?

Les poissons sont donc nos amis... mais pas toujours.
Certains sont nos amis, mais de loin.
En disant cela, je ne pense pas aux requins (c'est une évidence) mais aux rascasses ; Comme les rascasses volantes que j'ai pu croiser en Égypte.

 

Une rascasse volante en mer Rouge
Une rascasse volante en mer Rouge

 

J'ai déjà parlé, dans un précédent article, des rascasses brunes rencontrées au Pays Basque, du côté de Saint-Jean-de-Luz ; Un espèce de Godzilla rouge en miniature.
Les rascasses volantes de mer Rouge ont comme point commun avec leurs cousines brunes, hormis leur toujours très accueillant faciès de bouledogue, d'appartenir à la famille des Scorpaenidae - ou poissons-scorpions - qui réunit environ 350 espèces de poissons ; Des poissons qui peuvent donc piquer, d'où leur nom, avec, tant qu'à faire, des piquants plus ou moins venimeux.
D'où l'intérêt d'être l'ami de la rascasse de loin :)

Ces précautions prises ont peu alors à loisirs admirer ces poissons volants ; Ces poissons qui, avec leurs nageaoires pectorales déployées en forme d'éventail, ont l'air de planer sur l'eau plutôt que de nager (quand, bien évidemment, ils ne sont pas posés sur le fond).

 

Rascasses volantes
Des rascasses volantes au milieu d'autres poissons

 

Si j'ai bien compris, la rascasse utilise ses grandes nageoires pectorales pour fermer tout passage qui permettrait à sa future proie de s'enfuir.
Cela lui permet de l'acculer dans un coin de roche et de la gober - en l'aspirant - en toute tranquilité.
Ce sont des poissons benthiques, à l'opposé des poissons pélagiques. C'est-à-dire des poissons qui restent sur - ou à proximité - du fond de la mer.

Les rascasses nagent lentement et n'ont pas spécialement peur des plongeurs. Il est donc assez facile de les approcher.
Cependant, si elles se sentent menacées, par un mouvement trop bruque, par une trop grande proximité, elles peuvent attaquer et se servir à bon escient de leurs piquants venimeux.
Et c'est là que ça peut faire très mal :(

Enfin, la rascasse est un poisson plutôt solitaire mais qui peut cependant parfois vivre en petit groupe comme sur cette photo.

 

Un groupe de rascasses volantes
Un groupe de rascasses volantes

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6 décembre 2007 4 06 /12 /décembre /2007 22:17

Après un silence - très légèrement - prolongé, je reprends la plume ce soir pour parler encore une fois de mes premières plongées en mer Rouge.
Le prétexte : cette photo.

 

Un Chromis vert (?) sur un récif corallien en mer Rouge
Un Chromis vert (?) sur un récif corallien en mer Rouge

 

Bon, je ne vais pas raconter des salades ; Je ne sais pas trop ce que j'ai photographié au moment où j'ai appuyé sur le déclencheur !
À part les bipèdes en arrière-plan :-p
Mais, j'ai trouvé le cadre, la composition plutôt sympa.
Pour le reste... je n'ai pas suffisamment plongée en mer chaude :( pour encore bien en connaître la faune et la flore.

Concernant, le poisson, je suppute qu'éventuellement il pourrait peut-être s'agir d'un Chromis vert.
Les pour : à cause de l'aspect général (taille, etc.), mais surtout à cause de la nageaoire caudale fourchue et des nageaoires dorsale et anale étirées vers l'arrière.
Concernant la couleur, je ne me prononce pas le flash, de l'appareil ayant trop « brulé » notre ami marin.
Le Chromis vert vit également à proximité des coraux branchus - car il peut s'y réfugier si nécessaire ; Coraux du genre de ceux que l'on voit sur la photo (ça tombre bien :).
Les contre : le Chromis vert vit généralement en banc ; Ce qui - de mémoire - ne semblait pas le cas de celui-ci. Mais toute règle à son exception. Donc...

Concernant le récif, on y voit beaucoup d'autres belles choses ; Des cnidaires, sauf erreur. Peut-être une grande éponge, jaune-brun sur le bord droit de l'image.
Mais, sans certitude, je vais me taire - plutôt que de dire des bétises - et laisser l'image parler d'elle-même... pour une fois.

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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 20:11

Dans la série des poissons tropicaux de mer Rouge, aujourd'hui un autre Chétodon : le Chaetodon austriacus ou, plus sympa, le poisson-papillon côtelé de mer Rouge.
Comme d'hab, le prétexte à cet article est la série de photos ci-dessous : monsieur et madame Chétodon (qui se font la tronche ?), monsieur Chétodon qui erre de son côté pendant que madame s'en va de l'autre (à moins que ce ne soit l'inverse... ou alors le contraire !)

 

Chétodon austriacus, poisson-papillon côtelé de la mer Rouge
Chétodon austriacus ou poisson-papillon côtelé de la mer Rouge

 

Un couple de poissons-papillons
Un couple de poissons-papillons... fâchées ?

 

Poisson-papillon côtelé solitaire
Poisson-papillon côtelé solitaire

 

D'abord quelques mots sur les Chétodons (depuis le temps que j'en parle).
On parle de la famille des chaetodontidés ou poissons-papillons. Dans cette famille, se trouve le genre Chaetodon auquel appartiennent nos amis d'aujourd'hui.
Ce nom de poisson-papillon, qui peut s'appliquer à la famille entière, est, en fait, utilisé généralement pour ce genre.

Les poissons de la famille des chaetodontidés vivent sur les récifs coralliens des mers chaudes (comme la mer Rouge ;)
Ils tirent leur nom du fait qu'ils possèdent de petites dents et leur surnom - poisson-papillon - des couleurs attrayantes dont ils sont pourvus.
Ils sont (grossièrement) ronds et aplatis.

Plus précisément, l'austriacus est une espèce endémique de la mer Rouge (comme son copain le Chétodon fasciatus) d'où son surnom de poisson-papillon côtelé de la mer Rouge.
Il est facilement reconnaissable par son corps jaune avec ses bandes horizontales sombres, dont une qui se termine en « tâche », près de la nageoire dorsale. De même que par sa nageoire dorsale blanche et ses nageoires caudales et anales noires.
Enfin, il se nourrit des polypes des coraux.

Endémique de la mer Rouge, le poisson-papillon côtelé est donc, encore une fois, assez facile à débusquer, à observer et à photographier ; Même si, ici, ce n'est pas vraiment le top.
Paradoxallement, en mer Rouge, j'ai perdu tous mes repères de lumière habituels. Ce qui m'a causé quelques... contrariétés.
Mais bon, c'est pas grave. Je ferai mieux la prochaine fois ;p

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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 23:02

Comme il n'y a pas que des poissons en mer Rouge, mais qu'il y a aussi des récifs coraliens, ce soir un post sur l'un d'eux.
Le prétexte en est cette photo dans laquelle on distingue un groupe de poissons (inconnus de ma part) faisant une partie de cache-cache dans un corail madrépore Acropora humilis.

 

Une partie de cache-cache dans un corail
Une partie de cache-cache dans un corail

 

N'arrivant pas (encore) à identifier les poissons, je vais donc plutôt me concentrer sur le corail.

Tout d'abord, quelques généralités sur les coraux.
Ce sont des animaux appartenant à l'embranchement des cnidaires ; C'est-à-dire des animaux possédant des cellules spécialisées appelées cnidoblastes et pourvues de filaments urticants.
Le cnidaire le plus connu est la méduse.
Parmi les cnidaires, les coraux se distinguent par l'absence de stade méduse - stade mobile - lors de leur développement. Ils sont en permanence fixés au substrat.
N.B : l'inverse n'est pas vrai. Tout polype fixé n'est pas forcément un corail.

Parmi les coraux, les madrépores sont des coraux dont la base fabrique du calcaire qui sert à former leur squelette extérieur.
C'est ce phénomène qui aboutit à la formation des récifs coraliens qui sont, en fait, des colonies de polypes.

Dans les mers tropicales, la particularité des coraux constructeurs de récifs réside dans leur symbiose avec des algues unicellulaires : les zooxanthelles, qui vivent dans les polypes.
Celles-ci réalisent une photosynthèse qui favorise, par différentes réactions chimiques, la formation du calcaire et donc la croissance rapide du squelette des coraux.
Ces derniers amenant différents aliments nutritifs à leurs algues symbiotiques.
Les zooxanthelles ont besoin de lumière et de chaleur pour réaliser la photosynthèse. C'est pourquoi elles prospèrent dans les eaux tropicales, chaudes et claires.
C'est aussi pourquoi il n'y a pas de récif coralien en Bretagne (où il y a trop de particules planctoniques qui assombrissent l'eau :)

L'Acropora humilis, dans lequel s'abrittent nos poissons, est un corail assez fréquent en mer Rouge. Ces colonies ont l'aspect de touffes dressées vers le haut.

Voilà, je crois que c'est tout pour ce soir. Je pense avoir dit l'essentiel sur le sujet.

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 21:06

Ça y'est, ils débarquent... les vrais poissons tropicaux, les colorés tendance fluo.
Ce soir - mais j'en ai en plein ma besace - des poissons bien jaunes, bien voyants : un couple de Chaetodons (Chétodons) fasciatus (rien que ça) !

 

Un couple de Chétodons fasciatus
Un couple de Chétodons fasciatus

 

Pas de doute, à les voir comme ça, on se doute qu'on est plus en Bretagne (pour ceux qui en douterait encore, il suffit de regarder la clarté de l'eau pour finir s'en convaincre :).

On a donc bien affaire au poisson tropical typique : un corps jaune, traversé de bandes noires transversales, des nageoires caudales et anales soulignées par une bande brune et surtout, une large bande noire sur les yeux, surmontée d'une bande blanche moitié moins longue.

Vu qu'il s'agit d'une espèce endémique de la mer Rouge, on en croise à peu près à tous les coins de corail, dont il se nourrit des polypes d'ailleurs ; Donc pas beaucoup de mérite.
Il n'en reste pas moins que je suis assez satisfait de cette photo, cet instantané du quotidien de cette famille de Chétodons.

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