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Parce que non, la Manche et l'Atlantique ne sont pas que des mers froides, avec du courant et sans visibilité !

Pourquoi je plonge et pourquoi je plonge en Bretagne ? ou pourquoi j'ai décidé de créer ce blog. Pour expliquer pourquoi je plonge en Bretagne et pourquoi il est tout aussi interessant de plonger en Bretagne que... en mer Rouge (par exemple :-p)

Quand je dis que je plonge en Bretagne, on me demande inévitablement :

Mais... y'a des trucs à voir en Bretagne ?


Ce à quoi je réponds, en général :

Rien, évidemment ! En plus, ça pèle, y'a du courant et une visi de m....


Je veux donc, avec ce blog, essayer de montrer tout ce qu'il y a à voir, malgrè tout, en Bretagne, les sites, la diversité de la faune, de la flore, etc. et - pourquoi pas ? - convaincre de l'intérêt de plonger également en Bretagne.

Quelques liens...

» Écocéan, pour tout savoir sur le requin-baleine

» Site d'information sur les cétacés

» Annuaire des blogs de plongée

» Latitude 27 ou le blog entre mer et désert d'une expatriée à Hurghada

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Classement de sites Webtoweb, concours gratuit
25 juillet 2008 5 25 /07 /juillet /2008 21:39

Toutes les mers et tous les océans ont leurs animaux dangereux.
On connait les poissons-scorpions, et notamment le « célèbre » poisson-pierre, des mers tropicales.

Mais, en la matière, les côtes bretonnes ne font pas exception.
Nous avons aussi notre terreur. Celle qui oblige à faire attention où l'on pose nos mains : la raie torpille !
 

Une raie torpille électrique
Raie torpille électrique

 

D'accord, j'en fais peut-être un peu trop.
Mais bon, ce n'est jamais agréable de se prendre une châtaigne.

Si je consacre aujourd'hui un article à ce sympatique animal, c'est parce qu'on le rencontre - en principe - posé sur un fond sableux, à moitié (si ce n'est totalement) enfoui.
Celle que j'ai photographié récemment était paisiblement lové sur une roche, un substrat dur. Elle en épousait parfaitement la forme.
Certainement l'exception qui confirme la règle :)
 


Raie torpille électrique

 

Quelques mots sur les raies torpilles.

  • Elles peuvent envoyer des décharges électriques (très courtes) de quelques dizaines de volts. Après elles doivent se recharger :)
  • Il s'agit bien évidemment d'un instrument de chasse destiné à repérer et assommer les proies ;
  • C'est douloureux. En fait, je n'en sais rien parce que, personnellement, je n'en ai jamais fait l'expérience. Mais ce n'est pas dangereux en soi. Reste cependant à gérer les effets secondaires afin d'éviter le sur-accident : la douleur d'abord, puis la panique, le stress, etc.
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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 13:37

Dans la peu « sexy » famille des holoturies, j'ai déjà évoqué la dure vie du concombre de mer (en photo ici).
Aujourd'hui, je vais m'attarder sur son tout aussi charmant cousin : le cornichon de mer.
 

Le panache ramifié d'un cornichon de mer
Le panache ramifié d'un cornichon de mer

 

À ce nom pseudo-officiel de « cornichon » (dont je ne connais d'ailleurs pas l'origine), on préfèrera celui de  lèche-doigts, plus populaire et plus explicite par rapport à la suite de l'article.

En effet, le corps du lèche-doigts reste un mystère (pour moi en tout cas) puisque celui-ci vit bien à l'abri, au fond des fentes de roche. Avec l'habitude, on devine sa présence grâce à ses doigts (justement) qui, seuls, dépassent du dessous de la roche.

En fait de doigts, ce sont plutôt les branches d'un panache ramifié ; Un peu à l'image des vers tubicoles, même si le lèche-doigts n'est pas un ver et qu'il s'agit de deux animaux tout à fait différents, appartenant à deux familles distinctes.

Cependant, dans les deux cas, le panache est la seule chose que l'on voit vraiment de l'animal en plongée. Et, pour les deux animaux, il sert à se nourrir.
Dans le cas du lèche-doigts, les particules en suspension dans l'eau viennent se coller aux branches du panache.
Puis, une à une, lentement (c'est pour ça qu'il faut prendre le temps de l'observer en plongée), le lèche-doigts ramène les différentes branches vers sa bouche pour en lécher la nourriture ainsi pêchée.
D'où son nom :)

C'est cela que j'ai essayé d'immortaliser sur cette deuxième photo où l'on arrive à distinguer, au centre de l'image, une branche repliée.
 

Un cornichon de mer qui se lèche un doigt
Un cornichon de mer qui se lèche un doigt

 

Enfin, comme les vers (mais plus lentement qu'eux toutefois) le cornichon peut rentrer son panache.

Pour s'en rendre compte, on peut s'amuser (toujours avec modération et précaution bien entendu) à le toucher. On voit alors le panache se rétracter, disparaître complètement et le cornichon se fermer sur lui-même laissant la place... à un grand vide.

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 13:37

J'ai déjà eu l'occasion de parler de ces animaux particuliers que sont les ascidies botrylles étoilés.
J'en remets une couche aujourd'hui car, comme souvent ces derniers temps, j'ai pu en faire des photos un peu meilleures avec mon nouveau flash (et une meilleure maîtrise de mon appareil ;)

N.b : Pour se remettre en mémoire ce que sont les ascidies, vous pouvez aller voir ce vieil article.
 

Colonie de botrylles étoilés
Colonie de botrylles étoilés

 

Je ne reviens donc pas sur la description des ascidies en général et des botrylles étoilés en particulier ; Sauf peut-être pour rappeler encore une fois que - mine de rien - nous avons sous les yeux des animaux que les zoologistes considèrent comme les plus évolués des intertébrés car au stade larvaire, avant d'évoluer et de devenir des tubes, ils s'apparentent de très près à des poissons primitifs.

Le but de cet article est plutôt de mettre en lumière la façon dont sont construites les colonies des botrylles étoilés. Ce que - j'espère - la photo illustre bien.
Ainsi donc, l'ensemble d'une colonie se forme par clonage d'un individu - ou zoïde - initial. L'ensemble forme au final une espèce de croûte molle parfaitement homogène puisque constituée d'individus strictement identiques d'un point de vue génétique.
Les zoïdes se regroupent par ensemble d'une petite dizaine et partagent leur orifice cloacal (orifice exhalant) par lequel ils expulsent l'eau ingérée qu'ils filtrent pour se nourrir.

Ces petits groupes sont toutes les petites étoiles jaunes-vertes que l'on voit sur la photo. Chaque étoile est un regroupement de zoïdes. On peut distinguer l'orifice inhalant de chacun d'eux, le tout tout tout petit (car fermé) trou noir proche du bord extérieur de chaque individu. Au centre de chaque étoile, l'orifice cloacal commun.

En prime, on peut voir, en bas à gauche de l'image, un mollusque graine de café ; Mollusque qui fera certainement l'objet d'un futur article :)

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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 22:01

Pudeur ou méfiance légitime et vitale ? Quoi qu'il en soit, les oursins pratiquent avec aisance l'art du camouflage.

Ce que j'ai longtemps pris pour un malencontreux hasard du aux courants - un oursin couvert d'algues - était en fait un acte volontaire de celui-ci.

En fonction de son environnement, l'oursin se confectionne une parure destinée à le camoufler, à le rendre invisible aux yeux malintentionnés.
Voici deux récentes photos de cette - à priori - curieuse manie.

 

Un début de camouflage
Un début de camouflage

 

Un oursin... presque camouflé
Un oursin... presque camouflé

Curieuse manie, tant il est vrai qu'on a du mal à imaginer qu'un oursin - bardé de tous ses piquants - ait besoin de se cacher. On pourrait penser que sa carapace le protège suffisamment.
Mais non, comme tout animal, l'oursin a aussi ses prédateurs. Méfiance donc !

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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 16:04

AVANT-PROPOS : j'ai opté, dans cet article, pour LE syngnathe plutôt que LA syngnathe. Toutefois j'ai encore un léger doute à ce sujet. Faut toutefois que je finisse de creuser la question pour en avoir la réponse définitive :)

Ce point précisé, revenons au vrai sujet de l'article : le syngnathe aiguille.
Que, ou plutôt, qui se cache derrière ce patronyme à la prononciation douteuse ?
Réponse : un poisson ; Plus précisément, un poisson cousin de l'hippocampe.

La preuve en image :

 

Portrait d'un syngnathe aiguille
Portrait d'un syngnathe aiguille


Cette bouche en trompette ne laisse effectivement que peu de doutes sur la parenté des deux animaux :D

Concrètement, et de façon un peu caricaturale, le syngnathe aiguille - ou grande aiguille de mer - est un hippocampe déroulé.
Pour mémoire, j'ai photographié, dans son intégralité et en mer Rouge, un autre parent proche : le poisson fistulaire. Cela peut donner une idée de ce à quoi ressemble le corps serpentiforme d'un syngnathe.

Par rapport à un hipoccampe, le syngnathe aiguille est plus grand. Il peut mesurer jusqu'à 50 cm.
Les deux poissons vivent dans les mêmes environnements : au milieu des algues ou dans les prairies de zostères.

N.B : une prairie de zostères est un herbier marin. Il faut se l'imaginer comme un pré de grandes herbes, sous l'eau, à faible profondeur.

Le syngnathe aiguille partage, avec les autres Syngnathidés, cette particularité unique dans le monde animal : ce sont les mâles qui accouchent de la progéniture !
En effet, les femelles déposent les œufs, après fécondation, dans une poche incubatrice que possèdent les mâles. Ils y restent jusqu'à éclosion.

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 23:35

Comme je l'ai dit dans mon précédent article, j'ai enfin pu tester mon flash déporté, le week-end dernier.

Voici le résultat de cette séance de prise de vue (une partie en tout cas).
Quelques photos de cette première ; Des photos enfin nettes, non brouillées par le reflet direct de la lumière sur les nombreuses particules en suspension... même s'il me reste encore des choses à améliorer.

Alcyon jaune avec ses polypes
Alcyon jaune avec ses polypes

 

Anémone de mer verte
Anémone de mer verte

 

Rose de mer
Rose de mer

 

Grande araignée de mer
Grande araignée de mer


J'en ai encore d'autres : des poissons, des oursins, une étoile de mer... mais je me les garde sous le coude pour des prochains articles :p

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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 19:11

Ma récente visite improvisée à l'Océarium du Croisic est , une nouvelle fois, prétexte à un article.
Plus exactement, les photos suivantes ; Photos qui nous font découvrir - en gros plan - la face cachée, et donc souvent méconnue, de l'étoile de mer.

 

Bouche et pieds ambulacraires - ou podia - d'une étoile de mer
Bouche et pieds ambulacraires - ou podia - d'une étoile de mer

 


Bouche et pieds ambulacraires - ou podia - d'une étoile de mer


Quelques précisions sur l'anatomie d'une étoile et, par conséquent, sur ce que l'on voit à l'image.
Si l'étoile de mer a une face cachée, elle a aussi des fesses qui ne le sont pas... cachées. Un anus pour être exact, qui se trouve sur le dos de l'animal, sur la partie offerte aux yeux et à la vue de tous.

Si la sortie est en haut, où se trouve donc l'entrée du tuyau ?
En face, de l'autre côte, sur cette fameuse face cachée. Et c'est - notamment - la bouche que l'on voit (devine plutôt) sur les photos, au croisement des bras de l'étoile.

Cet état de fait, certes surprenant, a toutefois une explication tout à fait logique (et pratique surtout) qui découle de la manière dont l'animal se déplace.
L'étoile rampant sur le substrat, il est plus « simple » pour elle que sa bouche soit du côté où se trouve les proies - le substrat donc - plutôt que l'inverse. Ce qui aurait demandé à notre pauv' étoile une sacrée gymnastique pour se nourrir.

N.B : on peut rire de l'étoile de mer mais c'est pareil pour les oursins. Certains d'entre eux en tout cas, les oursins réguliers.

Pour le reste de ce que nous montre la photo, il s'agit des pieds ambulacraires ou podia. Puisque les cinq branches d'une étoile de mer sont bien des bras, et non pas des pieds. Ceux-ci se trouvant... sous les bras :) C'est sont les batônnets blancs que l'on voit à l'image.

Cela explique qu'une étoile qui se déplace donne l'impression de ramper (mais ce n'est qu'une impression).
Les pieds, mobiles, sont invisibles, masqués par les bras qui eux restent immobiles (normal puisque ce sont des bras).

Pour être tout à fait exact, ce que l'on voit, c'est la partie visible des pieds.
Ceux-ci sont constitués d'une ventouse (extérieure et donc visible sur les photos) et d'une ampoule (située à l'intérieur du bras). Le tout est relié à un système hydraulique assez complexe , fait des canaux aquifères, grâce auquel les pieds peuvent se mouvoir et l'étoile se déplacer.

La puissance de ce système à ventouse est tel qu'il permet à l'étoile de mer d'ouvrir des coquillages bivalves (pour les manger) ou à se déplacer sur des parois lisses et verticales (comme la vitre d'une aquarium par exemple :)

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 22:12

Mon précédent article, la dure vie d'un mou des mers, évoquait les aléas de la vie d'un concombre des mers, notamment à cause des nombreux parasites qui vivent à ses dépens.
Cependant, comme je l'évoquais, je n'avais pas de photo pour illuster mes propos.

Le mal est maintenant réparé. Je peux compléter mes écrits par ces maginifiques photos de deux espèces d'holoturie.

Holoturie ou concombre des mers, mer Rouge, Égypte

Une holoturie ou concombre des mers

Holoturie ou concombre des mers, mer Rouge, Égypte

Une deuxième espèce d'holoturie


Ces deux photos, prises en mer Rouge il y a quelques jours, m'ont été gracieusement prêtées par apolline1973, rédactrice du blog blogdeglacechoco.over-blog.org.
Je la remercie une nouvelle fois et ne peux que vous inviter à visiter son site. Vous y découvrirez, entre bien d'autres choses, de nombreuses autres photos de plongées et de voyages. Bref, plein de choses qui font envie :)

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 10:45

J'ai assisté, il y a quelques jours, à une conférence de biologie sous-marine consacrée aux échinodermes.
La soirée vit se succéder les présentations d'abord des comatules, puis des oursins, des étoiles de mer, des ophiures pour se terminer par une dernière intervention à propos des holoturies ou concombres des mers ; Qu'on pourrait tout aussi bien surnommer les droopy des mers : « I'm happy :(  » ou les calimeros des mers : « C'est trop injuste ».

En effet, sur terre ou sous les mers et océans du monde, la vie peut ne pas être qu'un long fleuve tranquille. Elle peut même être quelque peu difficile, voire ingrate. Pour certains en tout cas... dont les holoturies.
Un petit article donc... comme marque de compassion.

Les holoturies, d'un point de vue scientifique...

Les holoturies appartiennent à l'embranchement des échinodermes, des peaux d'épines (même si, ici, ces dernières ne sont pas d'une évidence flagrante).
En quelques mots, les caractéristiques principales (dont certaines sont uniques dans le monde animal), des échinodermes sont :

  1. ... Une symétrie pentaradiée (ex. : les étoiles de mers à 5 branches) ;
  2. ... Un système aquifère. Il s'agit d'un ensemble de canaux hydrauliques qui leur sert à se déplacer ;
  3. ... Pas de tête, pas de cœur, pas de système sanguin ;
  4. ... Une présence dans toutes les mers, à toutes les profondeurs, sur tous les types de fond;
  5. ... Une capacité à regénérer les organes mutilés, voire auto-mutilés (pour échapper à un prédateur par exemple. On appelle ça l'autotomie !)
Enfin, les échinodermes sont des animaux benthiques, exclusivement marins. Ils forment un groupe très ancien de 6 à 7 000 espèces actuellement dont les représentants les plus connus sont les oursins et les étoiles de mer.

Les holoturies d'un point de vue plus... concret

Je n'ai pas de photo pour illustrer cet article. Mais il est facile, grâce à son surnom de concombre, d'imaginer à quoi ressemble une holoturie : un boudin (noir de surcroît dans nos eaux bretonnes) !
Il est à noter cependant que, dans des eaux plus clémentes, leurs couleurs peuvent être plus attrayantes.

En plus de ce physique peu avantageux, l'holoturie est handicapée par une physionomie simpliste.
De façon caricaturale, une holoturie est un cylindre creux, ouvert aux deux extrémités par deux orifices dont on devine aisément la fonction.

Cette physionomie, doublée d'une vitesse de déplacement remarquablement... lente, est particulièrement favorable aux intrusions en tout genre. Ainsi l'holoturie se retrouve parasitée / squattée (de l'intérieur) par une faune nombreuse, composée notamment de petits gastéropodes qui trouvent refuge dans les canaux aquifères de l'animal.

Si ce n'était que cela. Malheureusement, certaines holoturies se font également coloniser par des poissons. Par un poisson en fait, le Fierasfer. Celui-ci, lorsqu'il est petit, pénètre dans l'holoturie, par l'orifice cloacal, en marche avant, tête la première. Il profite alors du gîte et du couvert puisqu'il se nourrit des organes internes de son hôte.
Et, quand il est plus grands, il rentre en marche arrière, ne laissant dépasser que sa tête, et profitant ainsi d'un abri chaud, confortable et peu coûteux.

N.B : Vengeance. Il existe, à l'inverse, une holoturie commensale qui vit à l'intérieur d'un poisson.

Colonisée de l'intérieur, l'holoturie l'est également à l'extérieur. Des petites crevettes notamment vivent sur son corps.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, les holoturies constituent - contre toute attente - un met très apprécié en Asie où elles sont menacées d'extinction.

Les moyens de défense des holoturies

Devant tant d'agresseurs (alors que paradoxalement l'holoturie ne possède que très peu de prédateurs, hormis l'homme), le concombre des mers possède néanmoins quelques moyens de défense assez efficaces.

  1. ... Tout d'abord, il peut dégager des toxines dangereuses, voire mortelles, pour la plupart des poissons et autres animaux marins;
  2. ... Ensuite, il est capable d'émettre de longs filaments - des tubes de Cuvier - très gluants qui peuvent immobiliser ses ennemis ;
  3. ... Il est aussi capable d'expulser une partie de ses organes internes (et de ses squatters par la même occasion) ;
  4. ... Enfin, l'holoturie peut s'auto-mutiler. Aïe !

Pour terminer, voici quelques liens pour ceux qui souhaitent découvrir l'holoturie en photo : Doris.ffessm.fr, blogdeglacechoco.over-blog.org

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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 13:27

« Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort... et, surtout, toujours plus bizarre », tel pourrait être le sous-titre de cet article.
Le prétexte en est ce curieux poisson rencontré en mer Rouge.

 

Poisson Fistulaire en mer RougeUn poisson Fistulaire, mer Rouge

 

Il s'agit d'un digne représentant des poissons Fistulaires. Poissons facilement identifiables grâce :

. à leur corps (extrêmement) allongé et fin ;
. à leur longue bouche (tout ce qui dépasse à gauche de la photo, après les yeux) ;
. et à leurs (toutes, toutes, toutes) petites nageoires (que l'on devine plus qu'on ne les voit, sur le bord droit de la photo).
Là, comme ça, on se dit que le Fistulaire nous rappelle vaguement quelqu'un. Cette bouche tubulaire... mais oui, c'est ça, un hippocampe.
Effectivement, le Fistulaire (de la famille des Fistulariidae) est un cousin de l'hippocampe
(de la famille des Syngnathidae).
Pour la petite histoire, tout deux sont des poissons à nageoires rayonnées de l'ordre des Gasterosteiformes. J'arrête là pour les gros mots.

Les fistulaires constituent un petite famille comprenant  très peu d'espèces.
Ce n'est pas le cas de celui-ci mais les plus grands peuvent atteindre 1,5 m (j'ai même lu 2 m ?) ; Ce qui doit être plutôt... surprenant.

Quelques mots sur cette bouche particulière, commune avec les hippocampes. Plutôt qu'une bouche, il s'agit d'un tube (edenté). Les deux machoires sont soudées. Le fistulaire aspire donc sa nourriture.
C'est ça, il s'agit en fait dune paille.

Une petite info au passage. Chez les hippocampes, c'est le mâle qui porte les œufs.
Après passage à l'acte et fécondation, madame confie sa - nombreuse - future progéniture à monsieur. Après quatre semaines d'incubation, le père libére ses petits. Cela peut durer 4 jours. Aïe.
Moralité : À tous les frutrés de l'enfantement, y' plus que la réincarnation en hippocampe :)

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