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Parce que non, la Manche et l'Atlantique ne sont pas que des mers froides, avec du courant et sans visibilité !

Pourquoi je plonge et pourquoi je plonge en Bretagne ? ou pourquoi j'ai décidé de créer ce blog. Pour expliquer pourquoi je plonge en Bretagne et pourquoi il est tout aussi interessant de plonger en Bretagne que... en mer Rouge (par exemple :-p)

Quand je dis que je plonge en Bretagne, on me demande inévitablement :

Mais... y'a des trucs à voir en Bretagne ?


Ce à quoi je réponds, en général :

Rien, évidemment ! En plus, ça pèle, y'a du courant et une visi de m....


Je veux donc, avec ce blog, essayer de montrer tout ce qu'il y a à voir, malgrè tout, en Bretagne, les sites, la diversité de la faune, de la flore, etc. et - pourquoi pas ? - convaincre de l'intérêt de plonger également en Bretagne.

Quelques liens...

» Écocéan, pour tout savoir sur le requin-baleine

» Site d'information sur les cétacés

» Annuaire des blogs de plongée

» Latitude 27 ou le blog entre mer et désert d'une expatriée à Hurghada

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Classement de sites Webtoweb, concours gratuit
27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 23:52

Au début du mois de juin, j'ai eu l'occasion de passer un week-end sur les bords de l'Aber Wrac'h, dans le Finistère Nord. J'ai eu l'occasion d'y faire des plongées - 2 en l'occurence - et quelques photos avant que mon appareil se bloque (pour des raisons encore inexpliquées).

De ces déboires, j'ai quand même réussi à « sauver » quelques clichés dont un, particulièrement, que je tiens à publier dans ce blog.
La photo n'est pas exceptionnelle, elle n'est pas, techniquement et photographiquement, irréprochable mais elle a au moins une qualité qui en fait une photo intéressante : sa rareté !

Il s'agit de la photo ci-dessous dans laquelle on peut voir un lieu jaune.

Lieu jaune à l'affut
Lieu jaune à l'affut


Entendons-nous. Il n'est pas rare de croiser un lieu jaune, voire un banc plus ou moins important, lors d'une plongée en Bretagne. Ce qui est plus rare, c'est la prise de vue résultant de plusieurs facteurs finalement assez rarement réunis :

. Une lumière et une visibilité suffisantes pour une prise de vue à distance (pour être tout à fait honnête, j'ai nettoyé un peu la photo. Mais quand même...)
. Un fond qui permet d'isoler le lieu jaune dans le cadre.
. Un poisson pas trop farouche.

La plupart du temps, les lieux se trouvent en pleine eau - une eau souvent chargée - et sont suffisamment mobiles pour rendre difficile toute prise de vue. Avec cette photo, j'éprouve donc, en tant que photographe, quelque chose qui pourrait s'apparenter à de la satisfaction. Pas le melon mais une petite satisfaction néanmoins.

Pendant qu'on y est, quelques informations supplémentaires sur le lieu jaune.
Il appartient à la famille des gadidés ; Famille à laquelle appartiennent également (et entre autres) l'aiglefin, le merlan ou la morue.
Son dos est foncé (brun), son ventre est clair (jaune) et sa machoire inférieure est beaucoup plus longue que sa machoire supérieure. Ce qui, comme beaucoup de poissons, lui donne un air particulièrement joyeux :-p

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 21:24

Comme je l'ai déjà écrit dans un de mes premiers post, les plongées sont belles en Bretagne parce que la Bretagne est belle.

Pour en remettre une couche sur le sujet, je ne résiste pas au plaisir de publier cette nouvelle photo qui, je l'espère, finira de convaincre les derniers sceptiques.

Plage de Saint-Cast-Le-Guildo
Plage de Saint-Cast-Le-Guildo


Il s'agit de la plage de Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes d'Armor (Bretagne Nord) par un jour de - très, très, très - beau temps. Ciel azur, quelques moutons pour décorer, eau turquoise, sable fin... Que demander de plus ?

Tant que j'y suis, j'en profite également pour publier deux nouvelles photos ; Deux instantanés de plongées récentes. Des clichées pris le même jour que la photo ci-dessus, un peu plus loin au large et un peu plus... sous l'eau.

Blennie, anémones bijoux et éponge fesse d'éléphant
Blennie, anémones bijoux et éponge fesse d'éléphant

Un congre en plein pose
Un congre en plein pose

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18 juin 2007 1 18 /06 /juin /2007 22:07

Je vous fais part, sur cette page, de mon « expérience » des centres de plongée ; Ceux que je  fréquente régulièrement, ceux que j'ai fréquenté occasionnellement, lors de vacances par exemple...

Il ne s'agit en aucun pas d'un annuaire des centres de plongée mais de MON annuaire des centres de plongée, absolument objectif (et parfaitement assumé comme tel). N'y figure que les centres que j'apprécie, ceux que j'ai pu apprécier, ceux - très nombreux j'espère - que je vais encore apprécier.


Rajouté le 18 juin 2007 _____________________________________________________

Plongée Aber Wrac'h Finitére Bretagne Korejou Plongée.
Centre de plongée à Plouguerneau, sur les bords de l'Aber Wrac'h, en Finistère Nord. 2 plongées... zen en attendant une prochaine sortie sur l'Amoco-Cadiz ;-)


 

Aquafun -->

Rajouté le 15 mars 2007 _____________________________________________________

Plongée Pornic Nantes Aquafun.
Centre de plongée à Pornic, Loire-Atlantique (au sud de Nantes).
Une petite particularité : le matin, le départ se fait pour 2 plongées... sans repasser par la case du port.


 

Rajouté le 21 février 2007 _____________________________________________________

DiveXtrême plongée sous glace Chamrousse Alpes DiveXtrême.
Centre de plongée sous glace à Chamrousse, Isère, Alpes du Nord.
Une découverte de mes toutes récentes vacances... de ski. Un des deux centres alpins de plongée avec lequel on peut s'essayer à la plongée sous glace.


 

Créé le 05 février 2007 _______________________________________________________

Plong'Évasion plongée Bretagne PLONG'ÉVASION.
Centre de plongée à Saint-Cast-le-Guildo, Côtes d'Armor, Bretagne Nord. Incontournable pour découvrir tous les spots du coin : les grottes du Cap Fréhel, la Catis, les épaves, etc.


 

Made in Blue plongée Morbihan Bretagne MADE IN BLUE.
Centre de plongée à La-Trinité-sur-Mer, Morbihan, Bretagne Sud.
Porte d'entrée du Golfe du Morbihan et de ses nombreux « spots » intéressants.


 

ISA plongée Finistère Bretagne ISA.
Centre de plongée à Crozon, sur la presqu'île du même nom, Finistère, Bretagne.
Rien que la partie terrestre de la presqu'île vaut le détour. Pour la partie sous-marine, je découvre...


 

Tech'Océan plongée Pays Basque Tech'Océan.
Centre de plongée à Socoa / Saint-Jean-de-Luz, Pays Basque.
Souvenirs de vacances... notamment l'apéritif de fin de plongée à base d'un espèce de pâté « local » - dont le nom m'échappe - accompagné d'un p'tit rosé.


 

Armor Diving plongée Bretagne Armor Diving.
Centre de plongée à Perros-Guirec, Côtes d'Armor, Bretagne Nord.
Le point de départ de mes quelques - rares pour le moment - plongées du côté de Perros-Guirec.


 

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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 14:45

Voici quelques réflexions suite à ma plongée d'hier après-midi ; Plongée durant laquelle, nous - ma compagne de palanquée et moi-même - n'avons pas réussi, après être descendu au mouillage, à trouver le site de plongée (un ébouli de roches abritant congres, spirographes, etc.) :-(
On n'a pas réussi à trouver le site mais on a quand même quelques circonstances atténuantes :

. Une visibilité d'au moins... quelques centimètres. Non, j'rigole, y'avait au moins 1 m :-)
. Une concentration de particules très, très, très... élevée ;
. Suffisamment de nuages pour que, quand ceux-ci passaient devant le soleil, on avait l'impression de faire une plongée de nuit ;
. Pas de boussole (no comment !)

Malgrè tout, cette plongée n'a pas été inintéressante comme je commençais à sérieusement le penser après 10 à 15 min de vaines recherches. D'où ces quelques reflexions sur l'intérêt de ne pas arriver jusqu'au site de plongée.
Attention, je dis bien : « De l'intérêt de ne pas arriver au site de plongée » et non pas, bien entendu « De l'intérêt de se perdre en plongée ». En aucun cas nous ne nous sommes perdu. La plongée a été parfaitement maîtrisée en ce qui concerne les consignes de sécurité. Nous n'avons pas dépassé la profondeur maximum autorisée, nous n'avons pas dépassé le temps maximum fixé, nous n'avons pas eu de palier à faire (hormis les 3 min. de principe)... et nous avons réussi à  revenir jusqu'au bateau.

Ceci étant dit, revenons au déroulement de la plongée.
Après donc 10 / 15 min. de vaines recherches, il devenait à peu près clair que nous ne trouverions pas nos éboulis. Nous nous sommes donc concentrés sur ce que nous avions sous les yeux : le sable. Et, en y regardant de plus près, nous avons pu voir beaucoup, beaucoup de choses, dont certaines que nous n'aurions pas pu observer sur les éboulis.

La vie cachée (et moins cachée) du sable

Nous avons donc pu observer de nombreux gobies buhottes (ou gobie du sable). Nous avons pu également observer des anémones marguerites, des actinies rouges, un bernard-l'ermite, des coquilles Saint-Jacques, ce que je crois être des éponges pinceaux, différentes ascidies (dont, je crois, des synascidies-coussinet), différents mollusques et étoiles de mer.

Conclusion : une plongée plutôt différente mais finalement très sympa. En tout cas, une plongée que nous n'aurions pas faite si on avait trouvé ces fameux éboulis.
Quel est l'intérêt de ne pas arriver jusqu'au site indiqué ? Se concentrer sur des environnements un peu moins spectaculaires et observer des organismes qui, autrement, passeraient inaperçus.

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 21:30

Année après année, les choses sont toujours aussi belles (bien que plus rares ou clairsemées, mais c'est un autre débat) sous les eaux bretonnes. J'ai pu le constater lors de quelques unes de mes dernières plongées. Celles-ci m'ont également donné l'occasion de faire des photos plutôt... assez réussies (en toute modestie ;-p).

Je ne résiste donc pas à la tentation de faire ce nouveau post ; Juste pour le plaisir de yeux.

Alcyon jaune, Saint-Cast-Le-Guildo, Bretagne Nord
Alcyon jaune, Saint-Cast-Le-Guildo, Bretagne Nord


Tout d'abord, un alcyon jaune toujours aussi... jaune, avec des polypes toujours autant déployés.
Puis un oursin globuleux bien rond, bien gras, bien coloré, bien... piquant.

Oursin globuleux, la Trinité-sur-Mer, Bretagne Sud
Oursin globuleux, la Trinité-sur-Mer, Bretagne Sud


Un mur d'anémones bijoux comme on peut en trouver assez régulièrement en Bretagne. Des fois elles sont vertes ou rouges. Ici elles sont oranges et violettes et elles ont, comme l'alcyon présenté plus haut, des polypes très largement déployés.

Anémones bijoux, Saint-Cast-Le-Guildo, Bretagne Nord
Anémones bijoux, Saint-Cast-Le-Guildo, Bretagne Nord


Enfin, la plus belle (c'est en tout cas que ce certains amateurs de bonne chair ne manqueront pas de se dire ;-) pour la fin. Une bien belle et bien grosse araignée. Elle a certainement du bien profiter de l'hiver. Elle digère maintenant, tranquillement, sur un lit douillet d'éponges fesses d'éléphant.

Araignée et éponges fesses d'éléphants, Bretagne Sud
Araignée et éponges fesses d'éléphants, Bretagne Sud


Voilà donc quelques éléments à charge tendant à appuyer le propos initial de mon blog : « Pourquoi je plonge en Bretagne ? » Parce qu'on y voit de belles choses
!  Et c'est déjà beaucoup.

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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 21:26

Je crois effectivement avoir identifié les deux poissons inconnus qui encadrent le chétodon à bec sur la photo-mystère qui m'occupe depuis quelques jours ; Le poisson sombre à bandes blanches et nageaoires jaunes (à gauche) ainsi que le poisson à rayures noires et blanches (sur la droite).


Chétodon à bec, poisson tropical
Poisson-clown [à gauche] et Dascyllus melanurus [à droite]


Sauf erreur ces deux poissons appartiennent à la famille (également très fournie) des Pomacentridae.

Je pense que le poisson à gauche est un poisson-clown, l'Amphiprion fuscocaudatus.
Celui-ci est reconnaissable à son profil et ses nageaoires arrondies, à son corps sombres rayés de 3 bandes blanches, à ses nageaoires et son « museau » jaunes... ainsi qu'à l'air joyeux de tout poisson-clown ! C'est vrai, malgré leur nom, les poissons-clowns font une moue qui leur donne l'impression de d'avoir avalé un chaudron complèt de soupe à la grimace.
Bref,
l'amphiprion est endémique aux Seychelles. Comme tous les poissons-clows, il vit au milieu des tentacules d'une actinie (c'est-à-dire d'une anémone de mer). On dit que le poisson-clown et l'anémone vivent en carpose.

Endémique : « En biologie, une espèce est dite endémique d'une région déterminée si elle n'existe que là » (source Wikipedia).
Carpose : « Association de deux organismes dont un seul tire un avantage sans que l'autre soit lésé » (source Océan Plongée).

Le dernier poisson de la photo (okay, le plus flou mais bon, un sujet en mouvement avec un profondeur de champ réduite ça donne... ça) doit être un Dascyllus melanurus.
C'est comme le zèbre, est-ce qu'il est blanc avec des rayures noires ou noir avec des rayures blanches ? Dans notre cas, il semble que le dascyllus soit blanc avec des rayures noires (dont la première au niveau de la bouche et des yeux et la dernière sur la nageoire caudale).

Il vit dans l'océan Pacifique (Philippines, Nouvelle-Calédonie...) et est fréquent à faible profondeur.

Voilà, je crois, ce que l'on peut dire sur les hôtes de ma photo. En espérant pouvoir les croiser  « pour de vrai », un jour, lors d'une plongée sous les tropiques.

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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 20:07

Ça y est ! Après quelques recherches, j'ai trouvé. J'ai trouvé quels sont les poissons que j'ai photographié dans un des bacs tropicaux du Grand Aquarium de Saint-Malo.

Plus exactement, je n'ai trouvé - pour le moment - de renseignements que sur l'un de ces poissons : le poisson jaune au centre de la photo ci-dessous.

Chétodon à bec, poisson tropical
Le Chétodon à bec [au centre]


Il s'agit donc du Chétodon à bec, de la famille (très fournie) des Chaetodontidae.

Quelques mots sur ce chétodon à bec. Il est reconnaissable par son corps aplati, son long museau, ses 4 bandes orangées (dont la première passe au milieu des yeux), la bande noire à la base de la nageoire caudale et l'ocelle noir cerclé de blanc à l'arrière de la nageaoire dorsale.

Ocelle : « tâche ronde qui ressemble à un oeil. Il est généralement situé sur la partie postérieure du corps et destiné à tromper les prédateurs » (source vetofish.com). L'un des animaux les plus célèbres pour ses ocelles est le paon qui en possède un nombre certain sur ses plumes caudales et que l'on peut admirer dans toute leur splendeur quand il fait sa roue.

Le chétodon vit dans l'océan Pacifique (partie ouest) jusqu'à la grande barrière de corail au Nord-Est de l'Australie. Il s'agit d'une espèce assez commune. Son long museau, dont il se sert comme de pinces, lui sert notamment à attraper de petits crustacés.

Voilà ce que je peux dire sur ce poisson. Pour les autres... je cherche ;-p

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 21:23

Mardi dernier, je suis allé à une conférence de Mme Joëlle Galéron, biologiste à l'Ifremer, dont l'intitulé était : « Biodiversité et nodules dans les grands fonds du Pacifique ».
J'y suis allé pour ma culture personnelle, bien sûr, mais également par curiosité, avec l'à-priori d'assister à un exposé sur des déserts de vase traversés de temps en temps par des montres abyssaux du genre de ceux que l'on peut voir dans le dessin animé Némo : des 'machins' hideux, aux yeux globuleux, avec une machoire sur-dimensionnée, des dents acérées... et la fameuse lanterne portative au-dessus de la tête qui sert à attirer les proies.

Or, ce n'est pas tout à fait ça... bien au contraire !

Nodules polymétalliques, les mines du futur

Je ne vais pas m'attarder sur le sujet car ce n'est pas l'objet de ce post ; Je veux juste « poser le décor ».

Les nodules, présents essentiellement dans les grands fonds du Pacifique, à 5 000 m de profondeur, sont des petites sphères grossières (2 à 15 cm de diamètre), résultant d'une concentration des métaux présents dans l'eau de mer autours d'un noyaux quelconque.
Ces nodules sont considérés comme des sources possibles de nickel, cuivre, cobalt ou manganèse.

Les grands fonds sont donc des mines potentiellement exploitables. Cependant, les pays possédant un permis minier doivent au préalable mener une étude environnementale et étudier la biodiversité de ces milieux, afin de mesurer l'impact qu'aurait une exploitation minière des fonds.

C'est dans ce cadre qu'est intervenu Mme Galéron puisqu'elle a participé à cette campagne d'étude environnementale.

La vie à - 5 000 m

L'exposé débute. Pas trop de surprise : les grands fonds sont de grands plateaux sédimenteux.
Par la suite, je constate avec surprise que les grands fonds océaniques sont peuplés de la (quasi-)même faune que je cotoie à chaque fois en Bretagne ; Essentiellement des cnidaires, des porifères et des échinodermes ; C'est-à-dire des anémones de mer, des éponges, des étoiles de mer, des holoturies (concombres de mer) aux couleurs jaunes ou rouges particulièrement vives mais aussi des crevettes d'un rouge très intense, etc. (au total 51 espèces différentes !)

Bon d'accord, toute cette faune se fait un peu plus rare qu'en surface, mais quand même...

C'est vrai aussi que je ne parle pas des beaucoup plus nombreuses et plus spécifiques micro-espèces (dont la plupart sont encore inconnues) qui vivent dans les premiers cemtimètres du sédiment.

Deux questions se sont imposées à ce moment-là : où sont mes fameux monstres abyssaux ? Pourquoi les espèces présentes à - 5 000 sont celles que l'on peut  trouver à -20 ou -30 m ?

Concernant les montres, ceux-ci se trouvent un peu plus haut. Il ne s'agissait ici que d'étudier les espèces présentes sur les fonds et pas celle qui nagent en pleine eau.

Concernant la similitude des espèces, elle résulte notamment du fait qu'on est toujours dans un processus de photosynthèse ! Du fait des mouvements verticaux incessants de l'eau, les grands fonds bénéficient des « restes » de la photosynthèse de surface.
Les espèces se sont adaptées à la pression, à l'absence de lumière, à la faible quantité de nourriture... mais les cycles de vies sont semblables. Ce qui n'est pas le cas, par exemple, à proximité des sources hydrothermales où la vie se crée par chimiosynthèse et où donc les espèces sont différentes.

La conclusion de l'exposé était qu'une exploitation minière des grands fonds aurait des conséquences particulièrement néfaste sur la biodiversité.
Cela me semble évident quand on voit la richesse des océans en matière de faune et de flore, à toutes les profondeurs. Les mers et les océans sont de véritables (res)sources de vie. Une raison supplémentaire pour ne pas faire n'importe quoi.

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22 avril 2007 7 22 /04 /avril /2007 09:42

C'est vrai quoi ! Je ne voudrais pas avoir l'air de radoter mais quand même. Faut reconnaître que les deux plongées que j'ai fait ce week-end, en Morbihan, avaient de la g..... Pour preuve, les quelques photos ci-dessous.

Belle lumière, belles couleurs, bonne visibilité, nature (très) généreuse : nombreux alcyons avec leurs polypes largement déployés, prairies d'anémones marguerites, forêt de gorgones, quantités de vieilles qui ont bien profité de l'hiver, bispires généreusement ouverts, homards, etc.

Que du beau, que du bon, le panard !

Alcyons et gorgones, Bretagne Sud
Alcyons et gorgones, Bretagne Sud


Sur cette première photo (bien qu'un peu « gâchée » par le reflet du flash sur les particules en suspension), des couleurs tropicales (non ? ;-p), des alcyons, bien gros, bien gras avec leurs polypes bien visibles.

Bispire et gorgone, Bretagne Sud
Bispire et gorgone, Bretagne Sud


Ici un bispire (enfin je crois ; d'ailleurs, si quelqu'un peut me le confirmer... ou l'infirmer) au panache très largement ouvert ; Sans verser dans l'auto-satisfaction, c'est d'ailleurs assez « rassurant » sur ma capacité à évoluer discrètement dans l'eau. De tout le temps passé à côté de ce vers, à tourner autours, à le photographier, il ne s'est pas replier d'un pouce.

Étrille et anémones marguerites, Bretagne Sud
Étrille et anémones marguerites, Bretagne Sud


Enfin, sur cette photo, une étrille, planquée dans une faille entourée d'anémones marguerites. Anémones, elles-aussi, bien grandes, bien nombreuses, toutes tentacules largement déployées.

Pour résumé, une journée de bohneur... en attendant mes prochaines plongées et mes prochaines photos.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 21:25
Les problèmes de mise au point

Me voilà de retour, avec de nouvelles « œuvres » pour alimenter ma galerie.

Après, mes séries sur les problèmes de cadrage (#2, #3), celle des tentatives de plan large, voici une série sur les problèmes de mise au point.
En l'occurence, et pour être tout à fait précis,  il ne s'agit pas de problèmes de mise au point, puisque mon appareil ne me permet pas de régler la mise au point. Il s'agit de problèmes de distance de prise de vue par rapport au sujet photographié.

J'ai pas mal « tatonné » pour m'habituer à estimer la distance qui me permet de faire une photo à peu près nette - ou en tout cas, pas trop floue :-p. Il m'en est donc resté un certain nombre de « chef-d'œuvres post-modernes ».


Une blennie... en haut, au centre, pour ceux à qui cela aurait échappé.


La première photo aurait due mettre en valeur une blennie... si elle avait été nette. De toute façon, si elle l'avait été, elle n'en serait pas moins assez mal cadrée (comme quoi, quand ça veut pas, ça veut pas).
La seconde reste un mystère assez... mystérieux. Quel devait en être le sujet principal ? Je ne suis même pas sîr de la présenter dans le bon sens (mais bon, y'a bien fallu faire un choix).


???


La dernière photo est une de celle que je regrette le plus de ne pas avoir réussie. Le sujet en est un
ver bispire, ou, tout du moins, ses panaches déployés (c.f un de mes précédent post pour en savoir plus sur ces vers marins). Cela aurait pu être une photo assez sympa mais ça sera pour la prochaine fois.



Un ver bispire


Voilà c'est tout pour ce soir et pour cette nouvelle « page » de ma galerie, consacrée au mises au point défectueuses.
En attendant la suite...

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